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LE PELLETEUR DE NUAGES
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LE PELLETEUR DE NUAGES

VIP-Blog de le-pelleteur-de-nuages
  • 70 articles publiés
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  • Créé le : 29/08/2012 20:21
    Modifié : 07/08/2021 16:47

    Garçon (0 ans)
    Origine : Ardennes
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    Suite

    29/02/2016 20:18



    3

     

    Méditation

     

    Ce qui est vu grand est suprême d’alternance:

    Les contraires s'accordant en leur influence.

    Ceux-là font comme autant dans le ciel et sous terre :

    Le chaud et froid, jour ou nuit, été hiver …

    Vision de l’homme, est principe en sa conduite :

    De prophète en loi foi, nait doctrine susdite.

    D’idéal confucianiste héréditaire,

    Jouant encor le rôle d’intermédiaire,

    Se voient au livre sacré des mutations,

    Métaphoriques en leur formulation :

    Des lignes ointes et de savants diagrammes

    Que le sage voit superposés en trigrammes.

     

    L’être né de formation dans l’univers,

    Subsiste à la dissolution de l’éther;

    Si celui-là vit sans dépérir, ni vieillir :

    Il est solide et convergera sans faillir !

    Force d'amour, brave rudesse malhabile,

    D’union qui par la femme s’offre fragile...

    Si la vision montre par une autre image,

    Hors de l’ordre naturel, c'est une autre page !

    Dans l’éternité concordante du perçu,

    La Terre fait centre transcendant par l'influx...

    Mais l’état du désir contemple son transfert;

    Dans l’obscur, l’immense s'assombrit de mystère.

     

     

    – Ne croyez-vous pas mon ami que vos voyages dans les nues vous tournent un peu la tête?

    La même voix féminine qui tout à l'heure avait surpris Lucien alors qu'il s'était assoupi près du lac, se faisait cette fois plus précise:

    – vous aurais-je à ce point blessé pour qu'à présent vous feigniez l’indifférence !?

    – Que… dites-vous ?

    Elle l'observait depuis un bon moment… Cependant que le jeune homme ébloui par l'infini de la porte qu'elle avait grande ouverte, semblait ne rien voir d'elle …

    – Ohé monsieur le bel endormi, daigneriez-vous revenir à la vie, ou dois-je faire appel aux pompiers !?

    Il clignait à présent des paupières. Comme si le flot de lumière qui s'était déversé en même temps qu'elle entrait l'avait ébloui au point de rendre la visiteuse transparente…

    – Pardonnez-moi consentit enfin Lucien, il m'a semblé vivre ce sentiment étrange qui fait percevoir la communication d'un ange sans pour autant le voir.

    La très jeune femme, une superbe rousse, était entrée si furtivement dans la salle de yoga qu'il ne s'était presque aperçu de rien. Le voyant tant figé dans la position du lotus, elle lui tendit une main secourable qu'il accepta d’emblée.

    –  Autrefois, répondit-il (mais en se parlant vraisemblablement à lui-même) les êtres intelligents, durant leur temps primaire, pensaient que la mort était à mettre sur le compte de ténèbres qu'ils ne s'expliquaient pas.

    – Peut-être était-ce justement pour s’en défendre, mon jeune ami… En fait, quelques-uns se plaisaient à adorer la lune pour déesse complice car la jugeant en bien; du moins pour les plus optimistes d'entre eux.

    – Et ainsi les premières traces d'ésotérisme nous parlent pour ceux-là qui furent voués à la déesse Axthsa et vécurent sur la Terre-Mère y a plus de trente-cinq mille ans, et donc, comptant avec l'émergence de "Cro-Magnon" ! Avait ajouté Lucien tout en s'éloignant du tatami.

    – Je constate, monsieur que vous avez atteint là un stade de méditation digne d'un pratiquant largement initié !

    – Nous disposons de plusieurs états de conscience…

    – C'était probablement l'une des plus anciennes pratiques religieuses du monde, reprit Athénéïse. Son histoire remonte à la nuit des temps. On peut aisément retracer l'évolution de la déesse Axthsa. D'autres l'on nommée aussi Athséria. Quelques colporteurs de traditions orales, et autres histoires qui s'avèrent aujourd'hui pour être plus ou moins légendaires, l'élevèrent imprudemment au rang de favorite par-devant un "Suprême". Ignorant cependant s'il s'agissait du même qui en inspira d'autres qu'eux. Certes il s'agissait déjà de gens convaincus…

    – Vous avez raison, et ces autres après eux déclarèrent les grandes prêtresses qui servaient Athséria : coupables de sorcellerie. Mais c'était sans faire le moindre distinguo pour leurs doubles fonctions, certes alchimiques mais sacramentelles, et celles hautement spirituelles. Assurément, ces Dames étaient pourtant attachées de juste manière, car dévolues à la Lumière Céleste.

    – Tout à fait, continuait la jeune femme : il faut admettre que depuis des millénaires, l'idée d’un lien spirituel avait fait son chemin. Au point que la puissance du culte d'Axthsa, dite Athséria, avait pris beaucoup d'importance. Je pourrais à ce propos vous inviter à voir ce qu’il subsiste d’un livre document, dont les puissants ont brûlé toutes les pages instructives. Il est vrai qu'elles auraient pu les empêcher dans leur art de manipuler le peuple. Lequel était d’autant plus facile à tromper qu’il restait ignorant des réalités scientifiques. Ce livre était bardé d'imageries qui certes mentalement, pouvaient sembler simplistes. Mais qui certainement, étaient plus explicites à certains druides que les formules alambiquées des érudits dominateurs d'aujourd'hui. Cependant, il faut admettre qu'il n'y avait pas meilleur soutien inoffensif des légendes jugées paranormales, car inexpliquées, qui furent colportées de bouche à oreille dans des langages différents. Pourtant il advint que sans plus d'initiés libres à pratiquer un vrai mode d'expression. Ni même de gens aptes à communiquer par l’écriture de signes gravés sur des mémoriels, qui pourtant resteront visibles par d'autres personnes dans le temps à venir… Il fallut cependant attendre jusqu’après la Renaissance. Et donc pratiquement nos jours. Pour que réapparaissent de nouvelles Suivantes «Adeptes de la Déesse au corps de platine».

    – Oui, ou du moins pour ce qu'il reste des dits mémoriels : à savoir quelques sanctuaires devenus pour la plupart indécelables par le simple regard matériel de l'humain. Et quand aux «Suivantes» dont vous me parlez, j’aimerais en rencontrer au moins une… rien que pour en renforcer la crédibilité. Mais ce serait à la condition formelle de faire partie de celles et ceux qui  perçoivent les ondes…

    – Voyez-vous ça ! Un potache féru de sciences paranormales ! Il ne manquait plus que ça ! Voici donc que vous souririez aux anges et aux démons?

    – Je reconnais, tel que vous m'en donnez l'image par votre grande beauté, que les anges  me parlent avec considération.

    – Et parangon de vertu par-dessus le marché !...

    – Cela s’adresse à vous, non à moi.

    – Certes, si l'idée mythologique de plusieurs dieux se trouve d'être aujourd'hui démentie par celle du monothéisme, il ne faut pas nier que pour d'aucuns cette pensée est devenue plus politique que charismatique. Mais il n'en demeure pas moins, notamment en ce qui concerne la Terre-Mère, que les raisons obtenues de certains raisonnements existentiels… et donc aussi ce qu'elle a pu enfanter d'intolérance et d'obscurantisme religieux que cela ne favorise pas au mieux des relations humaines devenues si complexes, que l'on n'en saisit plus vraiment le sens.

    –  Tout à fait; je pense que les vraies "bonnes paroles" qui sont admises maintenant par bien des peuples plus épicuriens qu'ascètes, représentent finalement davantage celles qui sont captées de paraboles, et autres antennes-râteau, se révélant trop souvent plus terre-à-terre, et matériellement plus prosaïques, que réellement sacrées ou mêmes philosophiques.

    – En fait, si l'on souhaite juste s'en informer, on ne saisira que peu d'une conception donnée pour être sacrée. Pas plus que si l'on ne se contente que d'analyser scientifiquement et même philosophiquement une seule raison religieuse.

    – Et puis, il me semble aussi que la vie sur la Terre serait bien difficile à s'accepter, si l'espoir d'un ou plusieurs « ailleurs » qui seraient libres de choix, ne nous était pas permis de bonne foi. Et ceci : que l’on ait compté ses jours, avec ou sans l’approbation d’un quelconque courant de la pensée humaine, surtout lorsqu'elle est dictée par le barbarisme ou le faux amour…

    – Si dans l'idée générale la représentation mentale abstraite que l'on se fait de notre raison d'être, se heurte et se scinde à l'infini d'une société mondialisée qui "progresse", à la fois savante et désenchantée, sans trop savoir pour autant où elle va, ni pourquoi elle existe, c’est pourtant dans le passé proche, que se sont presque essentiellement constitués ces rapports qui ont déterminé l'évolution des mentalités d’aujourd’hui. Et cela, en façonnant une histoire où les sciences basiques, pour la plupart "balbutiantes", se devaient de s'en accommoder. Notamment pour ne pas déranger l’idée d’un certain savoir jalousement lié à un seul dieu. Lequel s'est tout de même vu attribuer plusieurs noms. Sans compter que la tâche consistant à faire admettre une genèse qui aurait eu lieu sur une semaine de notre temps calendaire, il y a seulement six-mil-ans.... ne devait pas être simple. Il est vrai qu'à leur époque, les scribes traducteurs ignoraient certaines particularités de notre planète, telle qu'elle nous apparait maintenant âgée de 4,6 milliards d'années !

    – Oui… mais dans le contexte actuel où la science interdite autrefois devient aujourd’hui à la fois conquérante et révélatrice..., ne peut-on encore croire aux belles légendes ?

    – Bah, qui sait? Mais, s'il semble avéré qu'au contact d'une science rigoureuse qui s'agrège peu à peu en elles et malgré elles, les valeurs religieuses se sont doucement effritées, c'est peut-être que notre monde moderne du savoir et du raisonnement a maintenant besoin de s’imaginer une autre géographie de l'histoire céleste mythologique… Certes, par déduction et méthode la science radicale semble exclure, en jurant comme non-sens, toutes formes de savoir immanent, au nom desquels une certaine puissance essentielle finit par être qualifiée de surnaturelle, parce qu'elle ne peut s'expliquer de façon concrète. Mais cette même science basée sur des théories physiques a-t-elle pour autant le pouvoir de nier la possibilité d'êtres si intelligemment supérieurs, qu'ils passeraient pour être, ou avoir eu, quelque rapport avec de possibles dieux?... Peut-on le nier faute d'en connaitre le visage et la composition?... Et puis qui donc pourrait affirmer que de ce créateur  reconnu du monothéisme n'ont pas proliféré des disciples à son image, ou à celle des êtres humains, ceci afin de le représenter là où il le souhaite?  

    – Hum, le repris soudain Athénéïse en se faisant mystérieuse, permettez-moi d’émettre la crainte, que quelque indiscrétion venant d’humains profondément visionnaires, risquerait de nuire à la sécurité de ce monde étonnant que vous suggériez déjà tout à l’heure. D’ailleurs, qui saurait, même par nos jours de grande évolution technologique, affirmer avec preuve à l’appui qu’il n’en existe aucun?...

    – Certes, la preuve testimoniale qui s’obtient d’une figuration conceptuelle refusée par d’aucuns qui ne savent la voir, tel l’aura pour esprit, en servirait bien d’autres… Et même peut-être aussi quelques analystes passionnés, dont modestement je pense faire partie… Ainsi que tous les férus de récits ésotériques que je trouve hâtivement jugés par d'autres gens, comme lecteurs confondants, pour la raison discutable qu'ils s'intéressent à des faits inexpliqués de façon incontestablement scientifique et radicale…

    – Je vous le concède, lui répondit la jeune femme tout en parant son joli minois d’un sourire de Mona-Lisa: il restera longtemps douteux que quiconque, depuis Gaïa, chercherait sa "bonne étoile" et s’apprenant à la voir comme il faut la pourrait trouver. Mais même en se rendant capable de cela, sans aucun doute, cette vision ne saurait pour autant s'obtenir avec certitude. Quand bien, l'acte serait appuyé de techniques sophistiquées encore plus puissantes et modernes, à l'image de ces grandes paraboles et autres télescopes terrestres ou orbitaux d'aujourd'hui. Sans omettre leurs errantes sondes inquisitrices  qui ne sauraient la situer davantage, ni la connaître vraiment, qu'en y allant accompagné d'un être supérieur, ou d’un rédempteur universel... Et à la condition – sine qua non – d'avoir évidemment comme lui le même esprit d'ouverture …

    – Admettons à présent que tout cela que nous connaissons ou croyons connaitre, soit vraiment obtenu de déité…

    – Alors, voici que si bâti dans un concept matriciel de dimension extra sidérale, il serait donc un lieu où l'essence de la matière et de l'énergie seraient divinisée, mais que cela resterait chose improbable, tant que vous ne le vissiez humainement...

    – Justement, s’enhardit soudain Lucien qui se souvenait d’une nouvelle qu’il avait écrite à l’âge de treize ans: je me suis imaginé lorsque j’étais enfant, qu’il aurait pu exister, dans un pseudo monde invisible et indétectable, car non encore constitué, quelque chose de pourtant bien présent par le fait notoire de sa réalité en d'inaccessibles particules éthérées… Allant plus avant encore, j'avais admis qu’il y aurait pourtant là le concurrent direct d'un pseudo enté monde, lui-même fait de gaz invisible et inerte. Dans ces deux concepts, figurant les riens antagonistes d’un seul, se trouverait l’abstraction naissante d'une entité immature, mais qui en disposerait tout de même par le biais de deux pseudo esprits interlopes, repérables cette fois par leur propre lien. Apparaissant pour l’un sous la forme d’un point noir minuscule, et l’autre, bien que toujours invisible, puisque craignant de par le premier de devenir détectable, le jugerait inconsciemment comme détestable… Mais il ne saurait que faire pour s’en débarrasser puisque ne le souhaitant pas! Cela s’admettant, j'avais alors présumé pour suite que ce point noir, jugé finalement indésirable, pouvait-être à la fois macro et microgamète…, une sorte d’ovule, avec à l’intérieur des embryons jumeaux si avides d'obtenir chacun son supplément d'espace, qu’ils se repousseraient l'un l'autre. Tout en évoluant durant des gigas milliards d'années-lumière, parmi les arcanes circonférentiels d'un pré magma nutritif. Une sorte d’extrait mental, qui serait mêlé à de l’abstrait comparable à de l’esprit...

    – Il me semble que vous engagez cette fois dans la création d'un conte fantastique de bande dessinée pour adolescents en mal de rêveries…

    – C'est en effet ce que j'étais… À présent précisons tout de même notre allégorie en considérant qu’il pourrait s’agir de la première supernova qui exista jamais au sein de l'au-delà du proto-univers. Ce pourrait même être une bulle intemporelle principalement constituée d'hydrogène nourricier. Une sorte de globule gorgé d'énergie… et porteur du noyau initial lui-même détenteur des "briques" essentielles du vivant. Attendant patiemment depuis tout ce temps que vienne s’exprimer la faveur d’une improbable couvaison qui se jugerait nécessaire à l’entreprise de sa méiose…

    – Nous voici nageant dans un savoureux mélange de chimie cosmique et d'alchimie ésotérique, lui fit remarquer une Athénéïse se préparant cette fois au pire.

    – Évidemment je m’attendais à cette réaction logique de votre part. Mais dans l’imagination débordante d’un poète visionnaire, tout est possible ! Certes cela ne s’accepte sans trop de sarcasmes, qu’à la condition très naturelle de croire en la femme sans aucune restriction, et de la considérer même, comme étant la première œuvre surhumaine qui soit digne d’existence charnelle. Quoique, pour mon exemple, elle serait descendante par le plus grand hasard, d’une étoile chimérique…

    – Là vous marquez un point positif… Reste que je suis moi-même une poétesse et qu’en conséquence, c'est en tant que telle que je peux admettre ce raisonnement que vous me proposez.

    – Je reconnais que ça m’arrange ! Mais il s’admettrait justement que pour l’histoire, "ceux-là contenus dans l'œuf plasmique que j'imagine, seraient, bien qu'impossibles à nommer, forcément inclassables biologiquement sinon qu'en êtres de feu. Mais ils finiraient néanmoins par croitre en volume et en force au cœur d'un astre se mourant afin de leur donner vie.

    – Alors… coupe Athénéïse, visiblement décidée à en finir avec les élucubrations du jeune poète… C'est à ce moment voulu par un entendement confusionnel que probablement, ou peut-être instinctivement, ils se seraient trouvés fort désappointés, voir sidérés, de n'avoir rien trouvé de mieux que l'énergie d'eux même à s’approprier. Et ils décideraient donc de s'aimer eux-mêmes de bonne foi partagée! Se jurant peut-être réciproquement de ne pas chercher à devenir plus puissant que l'autre. Ceci n'empêchant pas pour autant la contraction sur elle-même de cette mystérieuse supernova originelle, tel que cela continue de se produire dans l'univers actuel, sinon que ce fut de l'explosion de celle-ci que s'obtint le Bigbang d'où vos deux créatures créatrices seraient surgies…

    – Ca alors, je suis scié ! C’est exactement ce que j’ai écrit, à la virgule près: comment avez-vous deviné, liriez-vous dans mon esprit ?

    – Allez donc savoir cher ami ce que les femmes ont dans le leur d’esprit, répliquait aussitôt la belle, grandement satisfaite de son petit effet sur le jeune homme interloqué.

     

    *

     






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