Chez les animaux, des ressentiments tels la rancune, la haine et la méchanceté n’existent pas. Nous pensons à tort qu’ils éprouvent les mêmes sentiments que nous, alors qu’il convient de parler de réactions émotionnelles difficilement contrôlables. Toutes ces définitions leurs sont étrangères de maitrise par manque de cette faculté qui nous différencie : la cognition.
Les animaux n’hésitent pas, chez eux c’est immédiat. Contrairement au machiavélisme qui caractérise l’humain : l’animal réagit en fonction de ce qu’il a emmagasiné de données logiques.
L’on pourrait donc considérer que leur cerveau en est encore au stade reptilien, mais il n’en est rien. Comme nous le montrent les Bonobos : ils évoluent comme le firent nos ancêtres primates pour s’adapter à leur milieu. D’où l’intérêt du « dressage » des animaux domestiques et de la forme de celui-ci qui importe pour obtenir ce qu’on attend d’eux.
Leurs émotions s’expriment sans retenue par des comportements, joyeux ou non, qu’ils ne maitrisent pas (tel un pipi). Les éthologistes s’accordent à reconnaitre que des émotions basiques simples comme la tristesse, la peur, la joie : si elles sont différentes des nôtres plus complexes, existent pourtant. Bien que ne s’exprimant pas exactement à notre manière.
Voir un animal éprouver du désespoir suite à la mort d’un compagnon de jeu ou de son maitre est une réaction courante. Qui pourrait nier cela en constatant l’image affligeante d’un chien prostré devant le cercueil de son maitre défunt ?
Enfin, il faut savoir que les animaux qui nous sont proches sont aptes à l’empathie. Et cela au point de développer des pathologies comparables aux nôtres.