LE PELLETEUR DE NUAGES.
(1er Tome)
Introduction
L’image intemporelle semblait s’être directement incarnée depuis la glaise. C'était un peu comme si cela avait surgi de la poussière cosmogonique qui serait mouillée par les eaux de sa propre matrice.
La formation des corps célestes l’attestant, une ombre chaudement déshabillée s’accouplait à de la Lumière froidement entichée cependant qu’un troubadour des mots dansait avec eux sur la terre, muni de son seul adage pour tutu. Ne manquant certes pas d’originalité, l’homme était perçu de ses amis tel un loup noble qui probablement serait issu d’une lignée d’humains versificateurs au tempérament bien trempé. Pourtant, -hors de ce contexte particulier- notre ami passait aussi pour être un trublion râleur quelque peu déjanté, rêveur, croyant à des vertus dépassées, car assidu à participer malgré-lui à de chastes compagnonnages imaginaires jugés libertins par d’autres qui s’y aveuglaient, mais dont il savait voir dans ce scintillement la virginité des belles histoires affichées sur la tranche dorée des précieuses pages du grand livre de la vie. Cela avant même qu’elles ne s’effeuillent sous nos doigts, telles des vierges impudiques que l’on déshabille du regard.
Comme s’apercevant jusque dans ses ailleurs, notre parangon de probité saura donc se montrer sous nos yeux lecteurs de chapitres imprimés, être entièrement conscient de sa pleine conscience. Généreusement méditatif en contemplatif. Extatique en idéaliste périmé. Rêvasseur-rêveur en songe-creux…, quoique certainement utopiste, mais se posant le plus souvent en possible visionnaire.