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Esprit Rimbaldien.
14/10/2012 18:22
Quand j’ai vu pour la première fois la Dame d’Argent, c’était lors d’une nuit de 15 août de l’an 1943. Cela se passait dans le nord-est de la France en plein cœur de la cité de « l’homme aux semelles de vent ». Je n’oserais donc nier que l’esprit rimbaldien a peut-être frôlé le mien qui se montrait déjà pourfendeur d’idées reçues durant la période romantique de ma prime jeunesse, puisque l’éternel collégien timide, mais contestataire qui vivait alors en moi se rebelle encore…
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Au début tu exultes...
18/09/2012 10:47
Au début, ce n'était guère qu'un point désir posé comme un ocelle sur l'aile d'un ange affidé. Minuscule conseiller de mes joutes neuronales, ce compagnon de galère mémorisait les données que mon sixième sens glanais çà et là comme on cueille, la mûre et la framboise qui s'offrent sur les bords de son sentier de vie.
Alors, ostensiblement, les idées ont germé... Et puis, qui peut nier que durant une vie laborieuse, il ou elle n'a pas connu des moments féconds qui se mettent en latence procréative dans l'attente d'une possible délivrance:
la retraite... Ah la retraite!
Au début tu exultes... Pensez donc, j'attendais cette seconde vie depuis l'âge de 16 ans sans le savoir... Ah, le savoir! Il y eut celui qui me fut enseigné comme à tout un chacun. Et puis il en vint un autre, le vrai, celui qui s'apprend "sur le tas", accompagné de son lot de souffrances, d'expériences et de joies.
Au début, c'est le savoir généraliste, celui qui se conteste d'amblée... J'étais jeune il est vrai. Alors je voulais leur prouver qu'ils avaient tort. Il fallait refaire ce monde poussiéreux. Tout changer! Et puis il y a la vie... La vraie... Celle qui contredit les idées reçues des campus.
Au début de ma seconde vie, j'ai changé mes outils. Il y eut la plume et l'encrier. Alors le petit point dans mon esprit se mua en Bigbang.
RHD
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Choisir son style.
18/09/2012 10:21
Choisir un style ne s’improvise pas. Cela résulte moins de notre façon d’écrire ou de parler que des expériences de vie que nous avons connues. Selon la personne qui le lit, un récit peut paraître à la fois bizarre, clair, excessif, incohérent, surchargé, inégal, négligé, incorrect, plat, pompeux, pur, emphatique, académique, tarabiscoté, télégraphique, terne, trivial, verbeux, et que sais-je encore ?.
Chacun et chacune usent de genres différents pour se conformer à une situation de communication où il pense trouver le meilleur effet attendu de ses lecteurs ou son auditoire. Son style sera littéraire, s’il est noble, burlesque, précieux. Un tantinet didactique pour vous faire admettre son sujet-message, il sera aussi comique qu’épistolaire, oratoire, narratif, historique merveilleux, tragique, épique, lyrique etc. C’est selon sa façon personnelle d’être et d’agir durant sa vie que son texte s’écrira.
Ainsi, il m’arrive de souhaiter que le lecteur puisse trouver en me lisant l’expression d’un style différent.
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J?ai tellement lu de livres différents
18/09/2012 10:16
J’ai tellement lu de livres différents que je ne saurais citer une source plutôt qu’une autre, sinon préciser qu’après les incontournables « Météore » « Atome Kid » et autre « Cosmos » qui furent autant de bandes illustrées capables d’accommoder mon monde visionnaire à celui de ma pré adolescence, furent vite remplacés par « science junior », puis « sciences & Avenir » qu’accompagnaient des oeuvres d’auteurs en tous genres (d’où la diversité de mes idées).
D’aucuns diront peut-être que je suis aussi inclassable que Henry Miller, mais c’est probablement des gens comme Pierre Bordage (Les Guerriers du silence), Jean-Pierre Andrevon (très loin de la terre), Claude Allégre (Dieu face à la science) ou encore Patrick Drouot (nous sommes tous immortels) et Pierre Riffard (Ésotérisme d’ailleurs) qui ont contribué à influer ma manière de penser.
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Je n'ai d'autre alternative...
18/09/2012 09:59
Ne manquant certes pas d’originalité, je suis perçu de mes amis tel un loup noble qui probablement serait issu d’une lignée d’humains versificateurs au tempérament bien trempé. Pourtant, -hors de ce contexte particulier, je passe aussi pour être un trublion râleur quelque peu déjanté, rêveur, croyant à des vertus dépassées, car assidu à me créer des ailleurs imaginaires que je sais voir dans le scintillement virginal des belles histoires qui sont seulement affichées sur la tranche dorée des précieuses pages du grand livre de la vie - cela avant même qu’elles ne s’effeuillent sous vos doigts, telles des vierges impudiques que l’on déshabille du regard- .
Généreusement méditatif en contemplatif. Extatique en idéaliste périmé. Rêvasseur-rêveur en songe-creux…, quoique certainement utopiste, puisque me posant le plus souvent en possible visionnaire, je ne suis rien moins qu’un être pensant.
De fait, je suis aussi nommable qu’en Québec : - un pelleteur de nuages -!
Alors, dans ces conditions, je n'ai d'autre alternative que d'invoquer la planète Terre et son ciel...
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